L’écoblanchiment : une façon de blanchir l’écologie?

09 Mar 2022

Alors que les consommateurs accordent de plus en plus d’importance à la protection de l’environnement dans le choix des produits qu’ils achètent, de nombreuses compagnies profitent de cette occasion pour attirer davantage de clients. 

En effet, depuis les dix dernières années, les termes greenwashing et écoblanchiment ont vu le jour. Êtes-vous familier avec ces définitions? Que vous le soyez ou non, voici quelques informations pertinentes à retenir pour que vous puissiez prendre des décisions d’achat éclairées et, surtout, éviter de vous faire berner par ces techniques trompeuses. 

 

Tout d’abord, selon l’Office québécois de la langue française, le terme écoblanchiment désigne «l’action de donner une existence légale à quelque chose dont l’origine est illicite». Aussi décrite comme «mascarade écologique», cette technique purement marketing vise à donner la fausse impression que la marque ou le produit est bon pour l’environnement alors que ce n’est pas le cas. Ces compagnies bien rusées optent pour l’usage d’adjectifs, de couleurs ou même de symboles couramment utilisés lorsqu’on parle de protection de l’environnement pour donner l’impression que leurs produits sont plus verts qu’ils ne le sont réellement. 

Cette pratique est donc considérée comme trompeuse pour le consommateur puisqu’il est plus difficile, voire parfois impossible, de prendre une décision d’achat réfléchie. D’ailleurs, en plus de nuire aux consommateurs, l’écoblanchiment nuit aussi aux entreprises comme Vert Essentiel qui s’efforcent de vendre des produits qui ont de réels impacts sur l’environnement. 

 

Comment faire alors pour éviter de tomber dans le panneau et cesser d’encourager ces entreprises malhonnêtes? 

 

Comme il n’existe pas encore de réglementation à ce sujet, il est crucial de s’informer et de rester attentif aux détails. Voici d’ailleurs quelques conseils qui pourront vous aider :

 

  • Prenez le temps de lire les ingrédients. Certains produits se vantent de ne pas contenir d’un certain élément nocif, mais en contiennent d’autres tout aussi néfastes. 

 

  • Faites vos propres recherches afin de vérifier si les allégations mentionnées par certains produits ont été validées. Comme toute personne qui fait la promotion d’un produit est en droit de créer sa propre autodéclaration, il est possible qu’elle n’ait pas été vérifiée par des programmes accrédités. Si la déclaration est fondée, vous devriez être en mesure d’accéder facilement aux données exactes et significatives qui permettent de la corroborer. 

 

  • Méfiez-vous des produits qui se jugent moins néfastes que leurs compétiteurs. Ce n’est pas parce qu’ils sont moins pires qu’ils sont nécessairement meilleurs pour l’environnement. 

 

  • Finalement, informez-vous sur les écoétiquettes et apprenez à les reconnaître sur les emballages. Le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques offre un répertoire des écoétiquettes que l’on retrouve le plus souvent au Québec. Vous pourrez ainsi favoriser l’achat de produits qui arborent ces logos lorsqu’ils sont applicables! Pas ici pour accéder au répertoire. 

 

Vous aurez probablement constaté qu’il n’y a malheureusement pas de solution magique afin de contrer ce problème et que le mieux est de s’informer et de rester attentif. En partageant nos informations sur les bonnes pratiques et sur les bons produits à encourager, on contribue à conscientiser les gens et faire circuler l’information, un petit geste à la fois!

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